Promouvoir la prospérité et la sécurité en Afrique est dans notre intérêt national

« Promouvoir la prospérité et la sécurité en Afrique est dans notre intérêt national »

 (Haut-commissaire britannique, Ghana)

Accra, le 23 avril 2018.

La manière dont les nations définissent leurs stratégies et leurs politiques en matière de gestion de la défense est un enjeu majeur à saisir pour comprendre comment un environnement propice à la défense et à la sécurité se met en place.

La sécurité mondiale a été récemment exposée à de nombreuses menaces. Boko Haram au Nigéria, Al Shabaab en Somalie, divers groupes extrémistes dans le Sahel et qui se sont étendus jusqu’en Côte d’Ivoire, au Mali, au Niger et plus récemment au Burkina Faso… Tous ces éléments menacent la sécurité. Pire encore, ils remettent en question le système international et ses règles. En Europe, la situation en Ukraine est tendue, et la gestion de la crise des migrants ainsi que la menace terroriste qui a frappé Paris, Bruxelles et Londres restent des défis de taille.

C’est dans ce contexte que les différentes agences doivent coopérer. Elles doivent parler ensemble de politique et de réformes, afin de maintenir une approche professionnelle, efficiente et effective de la sécurité et de la défense.

Lors de la cérémonie d’ouverture du Cours « Gestion de la Défense dans le cadre large de la Sécurité », le haut-commissaire britannique au Ghana, M. Iain Walker a déclaré : « Le Gouvernement du Royaume-Uni estime qu’il est dans son intérêt de promouvoir la prospérité et la sécurité en Afrique. Nous accordons une grande valeur à nos relations avec nos partenaires. Nous les voulons stables, prospères et sûrs. C’est pourquoi nous cherchons à leur apporter un soutien dans les défis qu’ils rencontrent. C’est pourquoi nous cherchons à maximiser les opportunités en faveur de chacun d’eux. »

Dans sa conclusion, il a déclaré que le dialogue collectif, que la gestion commune des problèmes, sont des éléments essentiels pour trouver des solutions aux menaces transnationales, pour trouver des solutions aux problématiques de la sécurité et de la défense que rencontrent les nations.

Le Général de Brigade Irvine Aryeetey, commandant adjoint du Centre, a de son côté déclaré : « Le cours est l’un de ces programmes qui a été mis sur pied pour entrainer les représentants des secteurs de la défense et de la sécurité. Il vise à les doter des outils et du savoir-faire nécessaires à développer, implémenter et évaluer les politiques nationales dans ces domaines. »

Organisé pour la septième année consécutive, ce cours est l’un des symboles des formations consacrées à la défense mises sur pied par le Royaume-Uni. Des formations qui visent à développer les connaissances, à partager sur les meilleures pratiques, et à stimuler un débat axé sur les différentes problématiques liées à la gestion de la défense.

Cette édition 2018 a rassemblé des acteurs du secteur de la sécurité et d’organisations de la société civile, originaires du Ghana, de la Côte d’Ivoire, de la Gambie, du Mali, du Niger, du Burkina Faso, du Sénégal, de la Sierra Leone, de la Guinée et du Togo. S’y sont joints des enseignants de l’Université Cranfield et de l’Académie britannique de la Défense.

A noter finalement que le cours a été ouvert par l’ex-major Derrick Oduro, sous ministre ghanéen de la défense.